Le monocycle sportif

Né de l’utilisation détournée du grand-bi au XIXème siècle, le monocycle est longtemps resté cantonné au milieu du cirque. Depuis quelques dizaines d’années, le monocycle est devenu une activité sportive à part entière. Le monocycle sportif permet une multitude de pratiques, similaires à celles du cyclisme ou du roller.

L’athlétisme :

Différentes courses de vitesse classiques (100m, 400m, 4*100m) ou plus techniques (50m « un pied », 30m « marcher sur la roue ») permettent de se mesurer aux autres en compétition. Des épreuves de sauts (longueur et hauteur), de lenteur, et un parcours standardisé d’agilité viennent compléter cette famille d’épreuves.

Courses sur route, et balades :

Le monocycle étant compact, maniable et assez rapide, il a tout à fait sa place dans les différentes mobilités douces, en particulier urbaines (que ce soit en balade ou en déplacement point à point). En compétition, les courses sur route usuelles sont le 10km et le marathon.

Le tout terrain :
Équipé d’un pneu large et cranté, voire d’un frein, le monocycle permet de se déplacer sur une très grande variété de terrains, pour le plus grand plaisir de ses adeptes.

Monocycle urbain :

S’inspirant du BMX et du VTT, le monocycle a ses propres disciplines urbaines : flat, street et trial.

Les sports collectifs :

Comme en roller, le fait d’avoir les mains libres permet la pratique de divers jeux et sports collectifs, permettant d’améliorer son équilibre et son aisance de manière très ludique. Les sports collectifs de compétition sont le mono-basket et le mono-hockey.

Le Freestyle :

Similaire au patinage artistique, cette discipline artistique du monocycle requiert une mise en scène de quelques minutes de figures techniques et esthétiques sur une musique d’accompagnement. Elle s’effectue seul(e), à deux, ou en groupes parfois importants.